Mois du film documentaire : 3 classes du lycée ont assisté à la projection d'un film à la Passerelle des Arts et rencontré sa réalisatrice
Par MAGALI BON, publié le jeudi 13 novembre 2025 22:25 - Mis à jour le vendredi 14 novembre 2025 19:17
Dans le cadre du Mois du doc (événement national), la médiathèque de Valserhône a proposé à des élèves des établissements de Bellegarde de visionner le film "Abou le King" et d'échanger ensuite avec sa réalisatrice, Ariane Doublet.
Vendredi 7 novembre 2025, les élèves de 1ere G1, 1ere STMG et Terminale STi2D, accompagnés de 7 enseignant.e.s se sont déplacés à la Passerelle des Arts dans le centre de Bellegarde où ils ont été accueillis dans la Nef (salle de spectacle au dernier étage), par les médiathécaires.
Ces derniers ont d'abord expliqué aux élèves qu'ils pouvaient s'inscrire gratuitement à la médiathèque et qu'une fois leur compte créé, ils pourraient accéder gratuitement à de nombreux services et abonnements en ligne (presse, films, cours d'anglais, cours de code etc.).
Puis, les élèves ont pu assister à la projection du film documentaire "Abou le king", de la réalisatrice Ariane Doublet. Cette dernière était présente et a pu répondre aux nombreuses questions des jeunes à l'issue de la projection.
Pitch du film :
En Guinée, d'où il est originaire, Abou n’est jamais allé à l’école, sa famille n’en avait pas les moyens. Un jour, son père l’a donné à un monsieur, et ce monsieur l’a mis sur la route périlleuse de l’exil. Après un an et demi, Abou est arrivé au Havre. Placé une année en Bac pro couture, la prof dit de lui qu’il a des doigts d’or. Pour lui-même et pour quelques camarades, il crée des habits qui suscitent l’admiration et lui permettent de réunir quelques euros pour survivre. Décidé et ambitieux, il passe de logement d’accueil en nouveaux logements d’accueil sans jamais quitter sa machine à coudre. Une bonne nouvelle arrive : sa prof a une commande privée. Elle va lui confier la réalisation d’une robe de mariée pour un mariage au printemps. Pendant ce temps, Sur Instagram, il est Abou le King.
Lors de l'échange, beaucoup de questions d'élèves ont porté sur le fait qu'Abou n'avait pas de papiers et vivait donc dans l'illégalité en France. La réalisatrice, qui agit également dans une association d'aide aux migrants, leur a répondu que ce qu'elle avait surtout voulu montrer dans ce film, c'était la force et le courage de ce jeune homme, qu'elle a même hébergé parfois chez elle.
Ce film a plu aux élèves et plusieurs ont retrouvé Abou sur Instagram : le film avait été tourné il y a 3 ans et Abou a changé de look depuis. Il a un nouveau style, a obtenu ses papiers, ne vit plus au Havre mais à Paris et est actuellement en train d'essayer de s'associer avec un autre créateur de mode pour sortir une collection de vêtements.
Des séances de préparation à cette rencontre avec la réalisatrice avaient été réalisées en amont en classe avec les enseignants, et certaines classes ont également un compte-rendu écrit à rendre à leur professeur de français à la suite de cette sortie pédagogique.
Mme Bon
Référente culture
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